DECLARATION D'UN CITOYEN CAMEROUNAIS PANAFRICAIN SUR LA CRISE EPITEMOLOGIQUE ET LA TRANSITION INTERGENERATIONNELLE.

Déclaration d’un Citoyen Camerounais Panafricain

Mpékè-Ntonga Métila Me Nyodi Alphonse Mpeke

Fondateur de la CoafrwologieDirecteur de l’IEMAC-ICAWS-Institut des Études du Monde Africain Contemporain (Ce 24/09/2025, Enniscorthy).

Sur la Crise Épistémologique et la Transition Intergénérationnelle

Moi, citoyen camerounais et panafricain, je prends la parole en ce moment décisif de notre histoire nationale pour affirmer que notre pays traverse une crise profonde de son épistémologie. Cette crise n’est pas une simple panne technique du savoir : elle est le résultat de non-dits accumulés, de pédagogies manquées et d’interactions sacrées différées.

Une nation avide de connaissance et de puissance pour affronter le présent et envisager des lendemains meilleurs ne peut plus se permettre de rester prisonnière du silence, de l’opacité et des stratégies implicites. Le Cameroun mérite et exige une clarification.

Dans ce contexte, le rôle du patriarche politique — Paul Biya — est singulier. Par son âge, son rang et son expérience, il se trouve naturellement placé face à une responsabilité ultime : ouvrir les portes des nouveaux paradigmes africains qui déjà s’infiltrent dans le Cameroun et qui annoncent la Renaissance Africaine Globale.

Cette renaissance ne sera pas seulement institutionnelle ou économique. Elle doit être vibratoire, cognitive et intergénérationnelle. Le plus grand défi aujourd’hui est donc de trouver le canal par lequel la connaissance accumulée — silencieuse, parfois voilée — puisse se transmettre, s’énergiser et se régénérer dans la jeunesse.

Nous, citoyens panafricains du Cameroun, appelons à :

• Rompre avec les non-dits qui paralysent la conscience collective.

• Refonder la pédagogie nationale pour qu’elle serve d’outil de libération et non de distraction académique.

• Rouvrir les interactions sacrées entre patriarches et jeunesses, entre mémoire et avenir, entre passé blessé et futur réinventé.

Le Cameroun n’est pas une périphérie. Il est porte d’entrée de la Renaissance Africaine Globale. À ce titre, il ne peut continuer à hésiter dans le brouillard des silences et des repositionnements égoïstes.

Aujourd’hui, nous demandons que l’héritage présidentiel devienne non pas une énigme, mais une parole claire. Que le silence du patriarche se convertisse en vibration transmissible. Que la jeunesse camerounaise — consciente de sa mission, comme l’enseignait Frantz Fanon — transforme cette transition implicite en un projet explicite, enraciné dans l’Ubuntu-Kama et la Coafrwologie.

Car l’histoire n’attend pas. Le Cameroun doit se lever non pas comme une nation en attente, mais comme acteur souverain de la renaissance panafricaine.